Situation : Situé dans le département d’Oran à 87 kilomètres de Mascara, le territoire de la commune est à une altitude moyenne de 1100 mètres.
Ain el hadid situé dans la wilaya de Tiaret de 67km a l'ouest de la capitale de cet wilaya.
Période française : Général de Martimprey En 1897, l'administration décidait de pénétrer en direction de Frenda, c'est ainsi que fut créé le Centre. Martimprey fait partie des centres de colonisation prévus par le décret du 13 septembre 1904 signé par le Gouverneur général Revoil. Il reçoit le nom de Martimprey en hommage au général comte Edmond Charles de Martimprey (1818/1883)-Topographe éminent qui fut chef d’Etat-Major du général de Bourmont, commandant la région d’Oran,il soumit les Flittas , gouverneur de l’ Algérie par intérim et gouverneur des invalides en 1867.
Centre de colonisation : A la création du Centre dans le département Oran arrondissement de Mascara, l'administration recensait les terres disponibles, réalisait l'adduction d'eau à la source de l'Aïn el Haddad (Source de fer), délimitait les lots à bâtir et les lots de culture et les bâtiments communaux. Ces travaux accomplis une affiche de propagande était affichée dans toutes les Préfectures de France invitant les intéressés à se présenter pour solliciter l'octroi d'une concession.
Le village était alimenté à partir de la source d’Ain el Haddad (la source de fer). Les 22 concessions octroyées avaient une superficie de 45 à 46 hectares. Pour en bénéficier, les postulants devaient posséder un pécule et s’engager à rester pendant 10 ans sur leurs terres. Pour Martimprey, les pionniers arrivent de toutes les régions. Un camp de tentes les attend. Un officier du Génie les accueille, leur indique leur lot à bâtir et leur remet un plan de leur lot à cultiver avec quelques outils. Ils découvrent leur concession située à plusieurs kilomètres du centre, lot couvert de broussailles, de lentisques et surtout de pierres. Ils se mettent à défricher, à épierrer pour semer rapidement et nourrir la famille. Ces terres pierreuses et remplies de lentisques demandaient un travail énorme pour être cultivables. Peu fertiles, elles imposaient une mise en jachères incompatible avec la superficie insuffisante des concessions. La difficulté de la tâche rebuta plus de la moitié des premiers pionniers. Les premières récoltes pour être vendues devaient être transportées à Mascara distant de 90 km sur des chariots tirés par des chevaux, sur des mauvaises routes, le voyage durait 5 jours, les colons obligés de se garder jour et nuit des pillards qui suivaient le convoi. Devant toutes ces difficultés, la nature sauvage, les rigueurs du climat, l'insécurité et la maladie, beaucoup ne purent résister et regagnèrent la Métropole. Les plus courageux résistèrent et continuèrent avec courage. Les années de bonnes récoltes étaient rares et les concessions trop petites car il fallait pratiquer la jachère et ensemencer une année sur deux. Commune de plein exercice Malgré les deux guerres et le sacrifice des compatriotes pour la défense de la Patrie (Noms gravés sur la pierre du monument) la village se modernise et en 1955, est érigé en commune de plein exercice . Le premier conseil municipal composé de Français de souche et des Français musulmans, réalisa de nombreux travaux d'amélioration du centre : adduction d'eau, réseau d'égouts, nouveau groupe scolaire, foyer rural, bureau des postes, nouvelle mairie. La production agricole comprenait des céréales (blé et orge), de la vigne et l’élevage de bœufs, de chevaux et de moutons. Rien ne troublait la vie de ce paisible village et les travaux des champs se déroulaient au rythme des saisons jusqu'à la Toussaint Rouge qui ensanglanta le pays d'un bout à l'autre, faisant des victimes innocentes.
C'est ainsi que débutent les contes destinés à distraire ou à moraliser. Il était une fois MARTIMPREY : c'est une histoire vraie, où les heures de bonheur côtoient les heures de malheur, sans que les moments douloureux puissent en ternir la grandeur.
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L'histoire, c'est faire connaissance avec le passé de son pays, un passé qui devient vivant quand on apprend ce que nous ont laissé ceux qui vivaient avant nous, leurs luttes, leurs souffrances et leurs joies. Il ne faut pas que sur une carte joliment coloriée, l'Algérie française, soit seulement un nom. Pour nous, c'est une page glorieuse de l'histoire de |
Ils trouvent une agriculture figée, les récoltes sont médiocres, voire inexistantes, le sol est couvert de broussailles, de jujubiers et surtout de pierres. ![]() |
Et c'est Bugeaud, le soldat laboureur, originaire de Dordogne, qui va installer la colonisation. Il arrive en 1841 et y restera 7 ans et déclare: ''Puisqu'on est en Afrique et que l'on veut y rester, il faut que la colonisation s'installe'' . Il proclame dès son arrivée: "Je serai un colonisateur ardent". Il avait sous ses ordres des auxiliaires jeunes et ardents: Lamoricière , Bedeau, Changarnier, Canrobert, Cavaignac. Après l'implantation de centres autour de Mascara; Saint André, Tizi, Thiersville , Maoussa; l'administration décidait de pénétrer en direction de Frenda , gros village berbère et centre commercial important à la limite des Hauts-Plateaux. ![]()
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